Dans cet arrêté présidentiel, il est mentionné que le CEP qui a été créé le 29 mars dernier a la charge de :
1) Poursuivre le processus électoral initié en 2015 pour compléter les sièges vacants au Sénat de la République et à la chambre des députés ;
2) Finaliser les élections présidentielles ;
3) Réaliser les élections locales ;
4) Organiser les élections pour le renouvellement du tiers du sénat dont le mandat arrivera à terme en janvier 2017 ;
5) Organiser les élections indirectes des assemblées municipales et départementales, des conseils départementaux et du conseil interdépartemental ;
6) Organiser les élections pour tous les autres postes vacants ou qui pourraient le devenir en attendant l’établissement du conseil électoral permanent.
Cette décision présidentielle survient dans un contexte où la commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale s’apprête à vulgariser les recommandations de son rapport.
Déjà des voix s’élèvent au niveau du parlement pour qualifier d’illégal l’arrêté élargissant le mandat du CEP.